En yiddish, pitchipoï , c’est le trou perdu, le village de misère, le shtetl si pauvre qu’on n’y trouve pas de rabbin, le “middle of nowhere”.
Le terme a pris une connotation plus sinistre à Drancy. Aux enfants s’enquérant du lieu où ils allaient être déportés, les adultes répondaient : à pitchipoï.
Pendant plusieurs années, je suis allé de camp en camp, de cimetière en cimetière, de ghetto en ghetto, sur les traces encore présentes de l’extermination des juifs européens. Ce livre est fait de photographies, images de l’absence, l’irrémédiable absence, et de la mort d’une civilisation et d’une langue.
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