Un dimanche maussade, rien de passionnant, sinon se plonger dans ses planches-contact et scanner quelques images.
Retour sur des photographies du confinement prises l’an passé au Nikon F2S et pellicule Lomo Berlin. Eh oui, il m’arrive encore de délaisser les boîtiers numériques et leurs millions de pixels pour de vieux boîtiers Nikon ou Leica, leurs pellicules Kodak ou même Orwo, leurs objectifs anciens et la lenteur due aux délais de développement, de scan, de classement.
Le quai Malaquais : on aurait pu l’intituler « bienvenue en absurdland ». Il était permis, sous des conditions très restrictives, de se promener sur les trottoirs des quais mais non au niveau des berges.
Rue Auguste Comte, un couple promenait son chien. Comme moi. C’était l’une des autorisations réglementées, avec son « attestation de déplacement dérogatoire ». Le Jardin du Luxembourg et le lycée Montaigne étaient fermés.
On oublie vite ce vide, ce printemps qui n’a pas existé, comme suspendu, ce temps mou, cette année volée de nos vies.