Une mort très douce

Ira est passé à l’Orient éternel. 

Depuis quelques semaines, il maigrissait, ne mangeait plus, vomissait le peu qu’il absorbait encore. Le diagnostic n’était pas douteux. 

Il s’en est allé doucement, dans mes bras. Un cathéter, une première injection de ketamine, puis, une fois anesthésié, une seconde injection de barbiturique, et ce fut tout. 

Et je reste là, avec le vide de son absence et mes souvenirs. Nous ne nous reverrons pas.

Lorsque je jugerai mon heure venue, j’espère trouver à mon tour l’assistance nécessaire. 

C’est tellement simple.